En cas de diabète, certains conducteurs doivent déclarer la maladie à l’assureur, d’autres non. Tout dépend du traitement suivi et de ses effets sur la conduite… Découvrez quand déclarer son diabète à son assurance automobile – et nos conseils pour limiter le risque d’hypoglycémie au volant.
Dois-je déclarer mon diabète à l’assurance ?
Diabète avec risque hypoglycémique : oui
Si le traitement antidiabétique inclut un risque d’hypoglycémie, le diabète doit être déclaré auprès de l’assurance automobile, car ce dernier peut entraîner des troubles visuels et des complications cardiovasculaires ou neurologiques, susceptibles d’influencer la conduite – et d’augmenter le risque d’accident.
Dans ce cas, le conducteur doit également passer une visite médicale d’aptitude, auprès d’un médecin agréé par la préfecture, et fournir les résultats à l’assureur pour prouver que son diabète ne l’empêche pas de conduire.
Vous avez une question ou un doute sur votre contrat d’assurance en cas de diabète ? Contactez Groupama et son assurance auto. Notre équipe est là pour répondre à vos questions, et vous aider à choisir une protection adaptée à vos besoins.
Diabète sans risque hypoglycémique : non
Si un conducteur a du diabète, mais que son traitement n’est pas susceptible de générer une hypoglycémie, ce dernier n’est pas obligé de déclarer la maladie à son assurance.
Par mesure de sécurité, il convient néanmoins de réévaluer ponctuellement le risque hypoglycémique avec son médecin traitant.
En effet, le risque hypoglycémique peut évoluer avec le temps, en fonction de la maladie et des médicaments. L’impact du diabète sur la conduite ne peut donc jamais être totalement exclu.
Quels sont les risques si je ne déclare par mon diabète à l’assureur ?
Il est essentiel d’être honnête vis-à-vis de son diabète, d’autant plus que cette maladie n’a aucune incidence sur le coût de l’assurance automobile. Un conducteur exposé au risque hypoglycémique, mais ne l’ayant pas déclaré à son assurance peut être pénalisé en cas d’accident. Dans ce cas, l’assureur peut résilier le contrat ou augmenter la prime de risque.
Selon l’article L113-9, l’omission ou la déclaration inexacte volontaire peut aussi donner lieu à la réduction d’indemnité « en proportion du taux des primes payées par rapport au taux des primes qui auraient été dues, si les risques avaient été complètement et exactement déclarés »
Quelles précautions prendre pour conduire en toute sécurité avec du diabète ?
Faire un contrôle de glycémie avant de partir
Pour prévenir le risque d’hypoglycémie au volant, il est conseillé de vérifier son taux avant de conduire. Les objectifs glycémiques recommandés par le Haute autorité de santé (HAS) sont :
- Pour le diabète de type 1 : entre 70 et 120 mg/dl avant le repas et < 160 mg/dl en post-prandial.
- Pour le diabète de type 2 : entre 70 et 120 mg/dl avant les repas et 180 mg/dl en post-prandial.
Pour les longs trajets, il est recommandé de vérifier le taux glycémique toutes les deux heures.
Avoir du sucre à portée de main
Pour faire remonter le sucre rapidement en cas d’hypoglycémie, prévoyez toujours une réserve de sucre à portée de main. Les barres de céréales, sachets de sucre ou jus de fruits en berlingots, vous sauveront la mise en cas de crise.
Limiter la consommation d’alcool
Comme chez les autres conducteurs, la quantité d’alcool autorisée à une personne diabétique est de 0,5 g d’alcool par litre de sang (soit l’équivalent d’un verre). Boire un seul verre d’alcool a peu d’impact sur l’équilibre glycémique d’une personne diabétique.
